Gabriel Loppé au Fort de Bard, la montagne en majesté !
Rendez-vous au Fort de Bard jusqu’au 1er mai 2024 pour découvrir à l’occasion de la très belle exposition consacrée au peintre Gabriel Loppé un site incroyable, sublime et passionnant, haut lieu culturel de la Vallée d’Aoste et des Alpes occidentales.

« Imposante place-forte de la première moitié du XIXe siècle située à l’entrée de la Vallée d’Aoste, Le Fort de Bard nait d’une histoire vieille de plus de mille ans. Destructions et reconstructions, visites et séjours de personnages illustres comme Napoléon, Stendhal et Cavour, font de Bard un site historique, monumental au grand pouvoir évocateur. »

C’est précisément du Fort que je parlerai en premier, de cet écrin fascinant, lieu à la fois chargé d’histoire et extrêmement vivant qui sait créer des passerelles entre les époques et s’ouvrir largement à la création contemporaine comme en témoignent avec humour les quelques animaux très colorés, en plastique recyclé, œuvres de Cracking art qui ont investi la forteresse récemment !

Au sommet de l’édifice, les onze chambres de « l’hôtel Cavour et des Officiers », très spacieuses et confortables, permettent une immersion complète et offrent le privilège inouï de s’approprier les extérieurs du Fort lorsqu’il est fermé au public ! Avec le sourire et l’accueil de Deborah Carboni, architecture militaire et dolce vita se conjuguent alors au plus que parfait pour vivre une expérience inoubliable !
Après avoir laissé sa voiture au parking commence le début de l’aventure… en enchaînant les ascenseurs panoramiques qui grimpent en pente raide à l’assaut de la forteresse. Le charmant petit bourg médiéval de Bard niché au pied du Fort s’éloigne progressivement. On découvre l’étendue de la commune de Hône avec le superbe pont de Bard qui enjambe la rivière de la Doire baltée. Les 106 mètres de dénivellation paraissent soudain vertigineux !

À chaque arrivée d’ascenseur, on emprunte le suivant qui se découvre parfois comme dans un jeu de piste… Pour rendre accessible au public cette citadelle imprenable sans en modifier l’aspect, il a fallu travailler avec la roche. Une véritable prouesse technique pour aboutir à l’ouverture d’une première partie du site en janvier 2006 à l’occasion des Jeux Olympiques de Turin et deux ans plus tard, en 2008 pour l’ensemble. Le projet de restauration du Fort (ex dépôt militaire abandonné depuis I975) et de sa reconversion date en fait de 1993 mais il faudra attendre presque quinze ans pour en voir l’achèvement complet. L’ensemble du Fort se développe sur trois édifices, unis par des cours et des chemins, des parcours extérieurs, sur une superficie totale de 14.467 m2 dont 3.600 destinés à des espaces d’expositions. Autant dire qu’il faut prévoir au minimum une journée sur place pour découvrir l’ensemble du Fort et s’imprégner de l’atmosphère très puissante de l’édifice, visiter musées et expositions temporaires, profiter de la vue, des terrasses, s’y promener tout simplement.

Cette imposante place-forte est gérée par l’Association Fort de Bard constituée en octobre 2005, dont la mission consiste à promouvoir les particularités historiques, culturelles et monumentales du site et de son territoire environnant. Sa dynamique présidente Ornella Badery s’enthousiasme pour cette mission. La valorisation de ce lieu rare et ouvert à l’année passe, entre autre, par l’élaboration avec une équipe importante d’une programmation sur trois ans d’événements très diversifiés autour de l’art, de la photographie et de la science. Celle-ci s’adresse au grand public familial mais doit satisfaire aussi aux attentes parfois plus pointues de visiteurs de la région (un public à 80% italien) qu’il faut savoir fidéliser avec dix expositions par an, des concerts, des conférences et d’autres rendez-vous attractifs. Ainsi la magnifique Place d’Armes quadrangulaire située au centre du Fort devient en période estivale un véritable théâtre en plein air qui accueille dans un cadre exceptionnel différents spectacles. En 2022, le Fort a attiré 275 000 visiteurs venus de cent deux pays dans le monde !

L’aspect pédagogique est un des axes importants développés par l’Association qui reçoit régulièrement au Fort les enfants des écoles valdotaines auxquels elle réserve des espaces didactiques. L’Association édite les catalogues des expositions qu’elle organise et une belle librairie les diffuse in situ ainsi que quelques produits dérivés dont raffolent les touristes et d’autres publications liées aux thématiques des trois musées du Fort et des manifestations temporaires. S’ajoutent un restaurant sympathique « la Polveriera » au sommet du l’édifice qui propose une carte simple à base de bons produits et « la Cafétéria de Gola » pour une pause-café ou un sandwich. Deux options pour vivre intensément et en autarcie une journée au Fort sans jamais rompre le charme de la visite !

L’offre culturelle du Fort, particulièrement riche et diversifiée, s’appuie sur trois musées permanents très intéressants, complémentaires et contextualisés dont la scénographie contemporaine et ludique a fait l’objet d’une attention particulière. Le Fort se compose de trois principaux corps de bâtiments qui s’échelonnent chacun sur différents niveaux. Du plus bas, l’Ouvrage Ferdinand en forme de tenailles qui accueille le Musée des Fortifications et des Frontières (dont le contenu va être actualisé prochainement), à celui du milieu, l’Ouvrage Victor, jusqu’au sommet, l’Ouvrage Charles-Albert avec notamment le Musée des Alpes, au parcours pluridisciplinaire passionnant. Le rez-de-chaussée du même Ouvrage accueille des salles dédiées aux expositions temporaires ainsi qu’un parcours sur l’histoire du Fort (Du château médiéval à la forteresse d’Olivero), dans les salles des Prisons, où d’authentiques cellules très étroites fascinent littéralement un certain public ! En tout, l’ensemble représente 283 pièces…

Chaque espace muséal – revisité pour évoluer avec l’actualité – mérite une visite approfondie mais j’avoue avoir été subjuguée par le Musée des Alpes, fleuron du Fort, et retiens cette remarquable conclusion : « La région des Alpes court deux risques : devenir son propre musée, en hommage à la tradition et à la nostalgie, où bien être réduite à un parc d’attraction pour le plaisir des citadins. Son destin est certainement suspendu à une troisième voie ».

Quant aux expositions photos temporaires, le Fort, partenaire fidèle du prix Wildlife Photographer of the year (le plus important consacré à la photographie naturaliste, organisé par le Natural History Museum de Londres), vient de présenter sur des panneaux lumineux les impressionnants clichés primés de la cinquante-huitième édition dans les salles des canonnières. Parallèlement le sublime accrochage « The Misfits by Magnum Photographers » consacré aux coulisses du film de John Huston (sur un scénario d’Arthur Miller, 1961) « Les Désaxés » (titre français) avec Marilyn Monroe, Clark Gable et Montgomery Clift, est heureusement visible jusqu’en septembre. Co-organisée par l’agence Magnum et le Fort de Bard, cette exposition remarquable enchante par la qualité des images prises alors par Eve Arnold, Elliott Erwitt, Ernst Haas, Henri Cartier-Bresson et d’autres grands noms de la photographie qui eurent alors, via l’agence, un accès exclusif au tournage et à la vie des acteurs sur le plateau.

Marilyn Monroe during the filming of « The Misfits », Reno, Nevada, USA, 1960 © Eve Arnold/Magnum Photos
La quatrième étape de « L’Adieu des glaciers : recherche photographique et scientifique » projet sur quatre ans, initié en 2020 et promu par le Fort de Bard, porte sur le Mont-Blanc. Consacrée aux transformations des glaciers des quatre mille mètres principaux de la Vallée d’Aoste, chaque exposition raconte l’histoire de leur métamorphose. Elle est, on s’en doute, particulièrement dense avec le Mont-Blanc qui comporte huit sections thématiques très documentées.

L’exposition Gabriel Loppé, artiste, alpiniste et voyageur

La transition est aisée pour évoquer l’exposition « Gabriel Loppé, artiste, alpiniste et voyageur », présentée au Fort de Bard. Un très bel hommage rendu à ce marcheur infatigable doublé d’un alpiniste chevronné qui comptait à son actif pas moins d’une quarantaine d’ascensions du mont Blanc où le premier, il plantera son chevalet !

Organisée par le Fort de Bard, William Mitchell de la galerie John Mitchell à Londres et Anne Friang, descendante de l’artiste et Présidente des Amis de Gabriel Loppé, co-commissaires, cette exposition présente à la fois des tableaux, des dessins, des photographies et de objets parmi lesquels le matériel d’alpinisme de Gabriel Loppé. Issus de collections privées et publiques, les 65 tableaux réunis illustrent le travail de l’artiste pendant 50 ans, des années 1860 jusqu’au début du XXe siècle.

Voilà cent dix ans que Gabriel Loppé (1825 – 1913), disparaissait à son domicile parisien avenue du Trocadéro. Il allait avoir 88 ans. Cet enfant de Montpellier qui décide à 17 ans d’être peintre, n’a cessé de voyager en France et à l’étranger, essentiellement en Suisse, en Angleterre et en Italie. Il découvre Chamonix et la mer de glace en 1849 et réalise sa première ascension du mont Blanc en 1860. Initié très jeune à l’alpinisme dans les Hautes-Alpes, il se passionne pour les glaciers coupés de séracs impressionnants, la neige bleutée qui le fascine, les couchers de soleil flamboyants et les étranges effets de nuages (titre d’une œuvre).

Entre 1849 à 1912, il séjourne régulièrement à Chamonix, où il puise l’inspiration pour représenter des paysages alpins qui le transportent. Il y possèdera un chalet familial et un autre dont il a fait un atelier-galerie où il indique « Peinture Alpestre Gabriel Loppé » pour recevoir ses clients parmi lesquels beaucoup d’anglais. Loppé, artiste prolifique, a le sens des affaires et une conscience aigüe de la valorisation de ses œuvres dans l’environnement qui les a inspirées. Il écrit du reste : « Dans la vallée de Chamonix, dans leur propre atmosphère (…) mes tableaux ne se montrent pas sous un jour désavantageux ». Dans la même logique, il exposera habilement ses très nombreux tableaux du Cervin, vu sous tous les angles, à Zermatt. Cet esprit pionnier en matière de « marketing » réussira à merveille au » peintre des neiges éternelles ».

Contemporain d’Edward Whymper, jeune élève aux côtés d’Alexandre Calame dans l’Atelier genevois de François Diday,(1802-1877), le fondateur de l’école suisse du paysage, il deviendra ami et compagnon de cordée des britanniques Leslie Stephen (critique, historien, philosophe, alpiniste… et père de la romancière Virginia Woolf) et de James Eccles (géologue et alpiniste aguerri) dont il a épousé la sœur, Elisabeth (aquarelliste et peintre), en secondes noces, le peintre Gabriel Loppé, membre de l’Alpine Club de Londres à 39 ans, a vécu l’âge d’or de l’alpinisme de la fin du XIXe siècle. À côté du thème dominant de la haute montagne à l’origine de sa réputation et de son succès, l’exposition présente aussi sa production inspirée par ses nombreux voyages en France et à l’étranger où Gabriel Loppé peint des paysages très différents, de plus petits formats, qu’il garde pour sa famille et ses amis, sans les vendre. Il a besoin aussi de changer d’horizon, d’échapper à la rançon du succès qui l’oblige à densifier sa production. Lui-même avoue : « les mêmes sujets (essentiellement Chamonix et Zermatt) finissent par me lasser ». Il excelle et se distingue dans ses tableaux de montagne, son domaine de prédilection, où s’illustre un vrai tempérament, une vision unique qui au fil des œuvres s’affirme sans vraiment évoluer de manière significative mais va définir un style singulier. On constate cependant, comme le souligne William Mitchell (texte du catalogue), que « les effets météorologiques et les modifications de lumière qui en découlaient le fascinaient, tant en montagne qu’ailleurs, à la campagne ou au bord de la mer ».
En haute-montagne, ce qui le transporte, reste difficile d’accès. Par ses capacités d’endurance hors norme, il détient la clé d’un vrai paradis qui s’ouvre devant lui seul à l’issue de ses courses difficiles. À plusieurs reprises, il séjourne à la cabane des Grands Mulets ou au Col du Géant. Le sommet de l’éperon rocheux – la montagne de la Côte – (qui représente tout de même 1500m de dénivelé !) où il installait régulièrement son petit campement pour avoir une vue de toute beauté sur le Mont Blanc, devint connu, dit-on, sous le nom de Château de Loppé ! Lorsqu’on lit la description de l’artiste faite par son ami Leslie Stephen, grand intellectuel de l’ère victorienne, dans son formidable livre « Le terrain de jeu de l’Europe », on comprend à quel point il était investi, indifférent au froid, fasciné par le panorama grandiose : « Supérieur, semblait-il, aux faiblesses du corps humain plongé brusquement dans une atmosphère à je ne sais combien de degrés au-dessous de zéro, il travaillait avec une passion toujours croissante pour tenter de fixer sur la toile la magique beauté du paysage. »

De la même manière que le peintre suisse Cuno Amiet (passionné de ski) place le skieur minuscule au centre de son merveilleux tableau « le Grand hiver » (1904) pour donner une échelle et conférer de la vie à son étendue de neige immaculée qui envahit l’espace de la toile, Loppé place très souvent des petits alpinistes dans des paysages fantasmatiques et lunaires de haute montagne comme dans « Ascension au mont Blanc » (choisi pour l’affiche). Leur présence accentue aussi l’effet dramatique en restituant la lutte de ces alpinistes contre les éléments si bien dépeints par l’artiste. Leur petitesse ne fait aussi qu’accroître le gigantisme des montagnes comme dans « Crevasses sur la Mer de Glace sous l’Aiguille des Grands Charmoz » (ci-dessus) avec son cadrage resserré, un angle de vue très photographique et moderne. Tableau beaucoup plus spectaculaire encore que l’œuvre acquise par la ville de Chamonix bien que d’un format moindre : « La lumière qui accroche les bords tranchants des crevasses attire le regard du spectateur vers le haut du glacier, et au-delà des deux alpinistes perchés en haut à droite », souligne William J.Mitchell dans le catalogue de l’exposition. « Le Cervin avec l’arête du Hörnli » , tout comme « les soeurs Eccles sur le Riffelalp devant le Cervin, Suisse » (1889) donnent l’exemple d’un autre traitement de la présence humaine, plus paisible et contemplative.

Anne Friang rapporte dans le catalogue les propos très édifiants de son trisaïeul Gabriel Loppé : « le paysage n’est que la sensation forte éprouvée par l’artiste, le sujet n’est rien sans le sentiment personnel et individuel du peintre ou du poète qui fait l’œuvre. » Les œuvres graphiques, autre volet de l’exposition, illustrent aussi sa préférence à dessiner sur le motif et sa capacité à capter l’essentiel avec spontanéité et réalisme. Le dessin lui servira parfois d’aide-mémoire avant la réalisation de certaines huiles sur toile. Il occupe une place majeure dans son œuvre et fait l’objet de traitements différents. « La Cabane des Grands Mulets » (1863) dessin à la mine de plomb rehaussé de gouache blanche, une technique que privilégie l’artiste, est exemplaire de son style très enlevé et énergique.
En relisant Laurence des Cars (alors Présidente des musées d’Orsay et de l’Orangerie) à propos des protagonistes de « Modernités suisses 1890-1914 » exposition passionnante présentée au musée d’Orsay voici deux ans, on pense irrésistiblement au sentiment de la montagne tel que l’exprime Gabriel Loppé : « Leur œuvre, qui témoigne de l’un des foyers artistiques les plus actifs et les plus innovants de l’époque, est marqué par un rapport singulier à la nature et aux paysages. C’est un lyrisme particulier qui s’y joue, celui de paysages alpins émancipés de tout pittoresque, éclatants de lumière et de couleurs, porteurs de sensations pures. »

Autre facette évoquée dans cette exposition foisonnante et bien scénographiée, la photographie que l’artiste pratique « en amateur » avec talent, sans en faire commerce. Il possède déjà ce sens du cadrage dans ses œuvres peintes et cette insatiable curiosité si précieuses au photographe. Le cliché qui l’a rendu célèbre a été pris de son balcon parisien en juin 1902, il s’agit de la Tour Eiffel foudroyée en son sommet par trois éclairs. Les collections du musée d’Orsay en conservent un tirage. Passion tardive, il commence « à tripoter de la photographie » comme il l’écrit lui-même, vers 1887. Gabriel Loppé photographiera beaucoup la montagne bien sûr, avec ou sans ses proches, mais pas seulement. Les images tendres de ses petits-enfants malicieux font sourire et nous ouvrent les pages d’un album intime. Un côté très touchant s’exprime dans certaines photos de famille qui dévoilent des jolis moments de passion partagée lors d’ascensions. Loppé les entraîne en montagne dans des randonnées qui n’ont rien de promenades de santé ! L’image étonnante « Ombres chinoises. Elisabeth Loppé et Gabrielle au Brévent devant les glaciers des Bossons et de Taconnaz » en fournit un bel exemple ou bien encore la photo de ses petites-filles se réconfortant avec une tasse de thé, ayant atteint le Refuge des Grands Mulets… Dans un tout autre genre, la photo très drôle de ses petits-enfants qui posent pour leurs portraits à Embrun dans les Hautes-Alpes, témoigne de la tendresse d’un grand-père complice de leurs pitreries !

La carrière de Gabriel Loppé, décrit comme « une personnalité joyeuse et débonnaire », s’étend sur soixante ans avec des expositions très nombreuses, en France et à l’étranger (Paris – Londres – Genève – Zermatt…). Aujourd’hui seul un public d’amateurs d’art amoureux de montagne le connaissent et l’apprécient à sa juste valeur. Aux autres aussi, on ne saurait trop conseiller de prendre le chemin du Fort de Bard…
Six grands tableaux exposés en permanence à Chamonix, dans les salons du Majestic, le centre des Congrès font partie de la superbe collection de l’Association des Amis du Vieux Chamonix (prêteur important de l’exposition du Fort de Bard) et proviennent de l’ancienne galerie de Loppé. Actuellement en travaux, le musée alpin situé dans l’ancien Chamonix Palace, futur Musée du Mont-Blanc, exposera notamment « La Mer de Glace et l’aiguille des Grands Charmoz » datée de 1874. Il s’agit d’une impressionnante peinture à l’huile de très grand format (2,45 x 3,58 m) acquise récemment pas la ville de Chamonix. Dommage que l’ancien atelier-galerie de Loppé, mis en vente, ne puisse rester dans son giron…




Au Fort de Bard : https://www.fortedibard.it/ le Fort est fermé le lundi. Le tunnel du Mont-Blanc ferme finalement entre 16 octobre au 18 décembre.
Associazione Forte di Bard
T. : + 39 0125 833811 | info@fortedibard.it
Expositions actuelles : Les Misfits by Magnum Photographers, jusqu’au 17 septembre, 2023.
Le Mont-Blanc : recherche photographique et scientifique, jusqu’au 7 janvier 2024
Gabriel Loppé, artiste, alpiniste et voyageur, prolongée jusqu’au 1er mai 2024. Très beau catalogue édité par l’Association Fort de Bard (208 pages, 29€). Plusieurs objets dérivés de l’exposition sont en vente à la librairie.
sans oublier…
Gabriel Loppé : Una vita sul Monte Bianco Skyway Monte Bianco en collaboration avec l’Association des Amis de Gabriel Loppé & John Mitchell Fine Paintings de Londres organise dans la station intermédiaire du Pavillon à 2200 mètres d’altitude, une exposition permanente des œuvres de Gabriel Loppé à partir de reproductions photographiques au format de ses tableaux, essentiellement choisis sur la thématique du Massif du Mont-Blanc. https://www.montebianco.com/fr/gabriel-loppe-una-vita-sul-monte-bianco